Le village & ses hameaux
HISTOIRE
De gueule (rouge) aux deux croisettes d’argent (blanc) l’une sur l’autre Saint Etienne de Tinée, nommé “sancti stephani tinaensis” par les chrétiens, puis nommé “sancto-stefano” par les italiens. Appartenant aux États de Savoie puis au Royaume de Piémont -Sardaigne (comme l’ensemble du Comté de Nice) avant son rattachement à la France en 1860. Les personnes vivaient repliées sur elles-mêmes en raison des accès difficiles aux vallées voisines et au littoral. Situé à la frontière Italienne au nord du Département, la commune de Saint Étienne de Tinée s’étend aujourd’hui sur 17 381 hectares à 1140 mètres d’altitude. Elle est attestée à l’époque romaine sous le nom de Deliaensula (Diane entourée des eaux) est mentionnée dès 1066 comme Castrum Sancti Stephani Tiniensis.
Roya
À 1 500 m d’altitude, accessible aujourd’hui grâce à une route longue de 6,5 km, Roya était un important hameau au pied des cols de Crous et de Pal dont les approches étaient ponctuées de chapelles : Saint-Roch (à l’entrée du hameau), Saint-Michel à Russuenigos, Saint-Sébastien à Blainon. En 1864, 330 habitants y vivaient. Les fermes-granges du hameau sont dispersées autour de l’église paroissiale. Leur architecture à colombages et à toitures de bardeaux était caractéristique du mode de construction utilisé en haute montagne. Plusieurs oratoires jalonnent les chemins alentour dont celui de Saint-Joseph restauré par des bénévoles en 2011. L’année suivante, la chapelle Saint-Sébastien a vu son clocher reconstruit grâce à l’initiative du comité des fêtes du hameau. L’ancienne école, qui date de 1910, a été transformée en gîte communal. Roya demeure, grâce à ses éleveurs, un haut-lieu de l’élevage ovin.
La Rougelle
Douans
Le Bourguet
Église Notre-Dame-des-Grâces, hameau du Bourguet, 1891